Affluent : Cours d'eau qui se jette dans un autre cours d’eau généralement plus important.
Par exemple, au Québec, les rivières Outaouais, Chaudière, Saguenay et Saint-Charles comptent parmi les nombreux affluents du fleuve Saint-Laurent, parce que leurs eaux se vident dans celui-ci.
Altitude : Élévation verticale d'un point par rapport au niveau moyen de la mer.
Amont : Par rapport à l’emplacement de l’ouvrage, le côté du cours d’eau d’où vient le courant.
Année hydrologique : Année qui débute le 1er octobre et se termine le 30 septembre suivant. La notion d’« année hydrologique » permet entre autres de représenter la période hivernale en un seul bloc.
Appareil d’évacuation : Structure intégrée à un barrage par lequel se déversent les eaux. Aussi appelé évacuateur.
Aval : Par rapport à l’emplacement de l’ouvrage, le côté du cours d’eau vers lequel va le courant.
Barrage : Ouvrage construit sur un cours d’eau, généralement destiné à créer un réservoir artificiel en retenant une certaine quantité d’eau.
Bassin versant : Territoire délimité par des lignes de partage des eaux à l’intérieur desquelles les précipitations sont concentrées vers un même exutoire.
Bilan hydrique : Bilan entre les apports et les pertes en eau sur un territoire et une période donnée.
Crue : Montée du niveau de l'eau d'une rivière nettement au-dessus des niveaux habituels à la suite d’apports en eau importants sur le bassin versant provenant des précipitations et/ou de la fonte du couvert de neige.
Débit : Volume de liquide s'écoulant à travers une section transversale d’un cours d'eau par unité de temps. Le débit s'exprime par exemple en m³/s.
Effet de refoulement : Phénomène affectant la qualité des mesures prises aux stations hydrométriques et causé par la présence, en hiver, d’un couvert de glace partiel ou total et, en été, par la prolifération d’herbes ou d’algues.
Embâcle : Accumulation de glaces flottantes ou de débris contre un obstacle sur un cours d'eau (resserrement ou courbe de la rivière, couvert de glace fixe, etc.). Les glaces ou les débris retenus créent un barrage temporaire gênant l’écoulement de l’eau et entraînant ainsi une montée du niveau de l’eau en amont de l’embâcle.
Étiage : Niveau minimal atteint par un cours d'eau ou un lac en période sèche.
Exutoire : Point de sortie de l’eau d’un bassin versant. Un exutoire peut être un lac, une rivière, un fleuve ou un océan selon le bassin versant qui est considéré.
Frasil : Cristaux de glace en suspension dans l’eau, formés à la suite d’une baisse de la température sous le point de congélation, dans les sections du cours d’eau où l’écoulement est turbulent.
Gestion intégrée de l’eau par bassin versant : Mode de gestion de l’eau réalisée à l'échelle d’un bassin versant plutôt qu’à une échelle plus locale. Ce mode de gestion permet de prendre en considération les intérêts, les ressources et les contraintes de l’ensemble des acteurs présents sur un même bassin versant, tout en tenant compte des limites hydrologiques et écologiques du bassin versant.
Hydrométrie : Science de la mesure du niveau et du débit des eaux superficielles et souterraines.
Hydrologie : Science du cycle de l’eau, soit l’ensemble des transferts entre les différents réservoirs d’eau sur Terre : l‘atmosphère, les cours d’eau, la nappe d’eau souterraine, le couvert de neige et les calottes glaciaires.
Hydraulique : Science des propriétés mécaniques des liquides et des fluides. Elle englobe donc l’étude du mouvement et de l’écoulement de l’eau sur un territoire.
Inondation : Débordement d’un cours d’eau qui submerge les terres habituellement non recouvertes d’eau la majeure partie de l'année. On distingue deux types d’inondations, soit celles en eau libre sans présence d’embâcle et celles causées par des embâcles. Une inondation en eau libre est causée exclusivement par une augmentation significative de la quantité d’eau dans une rivière.
Jaugeage : Mesure ponctuelle du débit d’un cours d’eau effectuée par un technicien sur le terrain.
Maximum journalier historique : Moyenne journalière la plus élevée à pareille date parmi les années documentées dans la période de référence.
Méridional : Localisé au Sud.
Minimum journalier historique : Moyenne journalière la plus basse à pareille date parmi les années documentées dans la période de référence.
Modèle hydrologique : Représentation mathématique et informatique de différents processus hydrologiques afin de simuler de façon simplifiée le comportement d’un bassin versant sous l’effet de la chronologie d’événements météorologiques.
Moyenne journalière : Moyenne des données lues sur une période de 24 heures et correspondant à une journée.
Niveau du plan d'eau : Cote de la surface libre d'un cours d'eau par rapport à une cote de référence.
Régime d’écoulement influencé : Régime d’écoulement qui subit de façon importante et sur des périodes prolongées, à la station, l’influence d’interventions sur des ouvrages hydrauliques, de sites de prélèvement ou d’effluents artificiels.
Régime d’écoulement non influencé : Régime d’écoulement qui ne subit, à la station, l’influence d’aucune intervention sur des ouvrages hydrauliques, d’aucun site de prélèvement ni d’aucun effluent artificiel.
Régime d’écoulement peu influencé : Régime d’écoulement qui subit, à la station, pour des volumes relativement petits et sur de courtes périodes, l’influence d’interventions sur des ouvrages hydrauliques, de sites de prélèvement ou d’effluents artificiels.
Région hydrographique : Division territoriale regroupant plusieurs bassins versants. Le Québec compte 13 régions hydrographiques.
Réservoir : Bassin naturel ou artificiel utilisé pour le stockage, la régularisation et le contrôle des ressources en eau.
Station hydrométrique : Point de mesure situé à proximité d’un lac ou d’un cours d’eau et muni des équipements nécessaires pour mesurer le niveau d’eau et enregistrer puis transmettre ces données.
Soutirage : Débit d’eau évacué d’un réservoir par l’intermédiaire d’un évacuateur.
Système de référence arbitraire : Système rattaché à un repère n’ayant aucune référence avec l’ensemble des repères géodésiques définissant la structure géométrique de la terre. À titre d’exemple, une élévation arbitraire peut être donnée par rapport à une borne située sur un pont ou à proximité d’une route.
Système de référence géodésique : Ensemble de repères définissant la structure géométrique de la terre, indispensable à une localisation unique des éléments s’y trouvant.
Télémesure : Technique permettant de lire à distance les données d'un appareil de mesure et de transmettre un signal porteur de la mesure correspondante, et ce, du lieu où s'effectuent les mesures à un lieu éloigné. Il ne faut pas confondre télémesure, qui signifie « mesure à distance », avec télémétrie, qui signifie « mesure de la distance ».
Zone de mobilité : Espace dans lequel le lit du cours d’eau peut réaliser un déplacement horizontal ou vertical résultant de différents processus physiques, dont l’érosion et la sédimentation.
Zone inondable : Espace ayant une probabilité d’être occupé par l’eau d’un lac ou d’un cours d’eau en période de crue.
Dernière mise à jour : 2019-04-02